MBSR soutien-auto-compassion

L’auto-compassion : une voie de douceur et de force intérieure

L’auto-compassion, c’est la capacité à se tourner vers soi-même avec bienveillance, comme on le ferait pour un ami cher. Elle consiste à reconnaître ses difficultés et ses émotions sans jugement, à s’offrir de la compréhension au lieu de la critique, et à s’accueillir dans son humanité, avec ses forces et ses fragilités.
Loin de nous rendre passifs, elle nourrit la résilience, apaise le mental et renforce l’équilibre intérieur. de force intérieure

Pour qui ?

Les particuliers

Pour toute personne qui vit du stress, des émotions intenses, ou qui cherche à retrouver plus de paix intérieure et de confiance en soi. L’auto-compassion est un soutien précieux face à l’anxiété, aux périodes de transition, aux épreuves de vie, mais aussi comme chemin pour mieux s’aimer et s’accepter.

Les professionnels

Dans un contexte de travail exigeant, l’auto-compassion aide à poser des limites, à prévenir l’épuisement, et à préserver son énergie. Elle favorise un rapport plus équilibré à la performance, réduit le risque de burnout et soutient une posture de travail plus saine et durable.

Pourquoi suivre un programme ?

Pratiquer l’auto-compassion seul peut sembler simple, mais il est souvent difficile de transformer nos habitudes intérieures sans accompagnement. Un programme structuré permet de découvrir les bases, de pratiquer pas à pas, de bénéficier du soutien d’un groupe et d’installer la pratique dans la durée.

Comment cela se pratique ?

L’auto-compassion s’apprend et s’entraîne comme un muscle. Elle se développe à travers des méditations guidées, des exercices au quotidien, des partages en groupe et des rituels d’auto-soin.
👉 L’auto-compassion devient alors un art de vivre : une manière d’habiter sa vie avec plus de douceur, de clarté et de force intérieure.

Le soutien des neurosciences

Les neurosciences apportent aujourd’hui un éclairage précieux sur les effets de l’auto-compassion. Les pratiques de bienveillance envers soi ne sont pas seulement apaisantes sur le plan psychologique : elles transforment aussi notre cerveau et notre physiologie.


  • Les recherches en neuro-imagerie montrent que la pratique de l’auto-compassion réduit l’activité de l’amygdale, centre des réactions de peur et de stress, et active le cortex préfrontal, associé à la régulation émotionnelle et à la clarté mentale.

  • Elle favorise la libération d’ocytocine, hormone de l’attachement et de la sécurité intérieure, qui crée un sentiment de chaleur et de confiance.

  • Elle stimule également la production d’endorphines, contribuant à la détente et au bien-être global.

  • Grâce à la neuroplasticité, le cerveau développe de nouveaux circuits plus bienveillants et résilients, qui remplacent peu à peu les schémas d’auto-critique ou de stress chronique.
Mathhieu Ricard avec un dispositif sur le crâne pour mesurer l'activité du cerveau

👉 Ces découvertes confirment que l’auto-compassion est un véritable entraînement du cerveau : avec une pratique régulière, elle devient une ressource durable pour la santé physique, mentale et relationnelle.

L’auto-compassion en milieu hospitalier

Dans le monde hospitalier, les soignants sont quotidiennement confrontés à la douleur, à l’urgence et à l’intensité émotionnelle.

Cette exposition constante, bien qu’elle témoigne d’un engagement profond, peut mener à la fatigue compassionnelle : un état d’épuisement émotionnel et psychique provoqué par le fait de donner sans cesse sans se ressourcer.


C’est dans ce contexte que l’auto-compassion trouve toute sa place. De plus en plus d’hôpitaux, d’universités médicales et d’équipes de soins intègrent aujourd’hui des programmes basés sur la pleine conscience et l’auto-compassion.
Les bénéfices observés sont multiples :

  • Prévention du burnout et diminution du stress chronique.
  • Soutien de la résilience et de la motivation à long terme.
  • Meilleure régulation émotionnelle face aux situations difficiles.

  • Amélioration de la qualité de la relation de soin, grâce à une présence plus stable, plus humaine et plus chaleureuse auprès des patients.


Les recherches de Kristin Neff et Christopher Germer  montrent que ces pratiques améliorent la santé mentale des soignants, tout en favorisant une meilleure écoute et une plus grande efficacité dans leur mission.
👉 L’auto-compassion devient ainsi un outil de soin pour ceux qui soignent, une ressource qui protège et nourrit le cœur des professionnels de santé tout en renforçant le lien avec les patients.

Article de Philippe Zawieja « Fatigue compassionnelle : quand l’empathie se retourne vers le soignant. »
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Programme auto-compassion – 6 semaines

L’auto-compassion, c’est la capacité à se tourner vers soi-même avec bienveillance, comme on le ferait pour un ami cher. Elle consiste à
« L’auto-compassion consiste simplement à s’offrir le même genre de compassion que l’on apporterait à autrui. »

L’auto-compassion est l’art de se tourner vers soi-même avec bienveillance dans les moments de difficulté. Elle nous apprend à accueillir nos émotions sans jugement, à apaiser la critique intérieure et à nous offrir le même soin que nous donnons spontanément aux autres. Pratiquer l’auto-compassion, c’est apprendre à traverser les difficultés avec plus de douceur, à nourrir la résilience et à développer une relation stable et aimante envers soi-même.